La Vice-présidente de la Banque mondiale, Obiageli Ezekwesili appelle les gouvernements africains à honorer leur engagement de Maputo relatif aux allocations budgétaires au secteur de l’Agriculture.
Obiageli Ezekwesili de Banque mondiale parie sur l'Afrique. |
Dans le cadre des cérémonies marquant la célébration de la Journée de l’Afrique, Obiageli Ezekwesili, Vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Afrique, a appelé les investisseurs à saisir « les opportunités infinies d’investissement qu’offre aujourd’hui l’Afrique ». Dans un discours prononcé le 25 mai 2011 à Washington devant un parterre d’investisseurs et d’Ambassadeurs africains accrédités aux Etats-Unis elle a clairement indiqué « que l’agriculture comme prochain pole de croissance et développement en Afrique ». « Bien que l’agriculture soit la principale pourvoyeuse de revenus pour plus de 70% des populations africaines, le secteur demeure sous financé. Et malgré que le continent dispose de plus du quart des terres de la planète, il ne contribue qu’à hauteur de 10% à la production agricole mondiale » a t-elle fait valoir, faisant ainsi, un appel de pied aux investisseurs.
Des investissements pour réaliser le potentiel du secteur agricole en Afrique
Afin de favoriser la réalisation du potentiel de l’Afrique dans ce secteur, Obiageli Ezekwesili a appelé « les gouvernements africains à honorer l’engagement qu’ils ont, eux-mêmes, pris à Maputo (Mozambique) en 2002 de consacrer au moins 12% de leurs budgets nationaux à l’agriculture ». En effet, à l’échelle de l’ensemble du continent, le secteur agricole demeure l’un des compartiments économiques dans lequel les gouvernements continuent de mettre en œuvre des reformes. Mais le très faible poids de l’Afrique dans la production agricole mondiale en dit long sur les goulots d’étranglement qui existent dans la chaîne de production et de commercialisation mondiale. Et les incommodités diverses à l’accès aux marchés des pays développés (crêtes tarifaires, progressivité des droits, soutiens et subvention…), les difficultés d’accès aux financements adéquats, la faiblesse des capacités techniques africaine de production ne sont pas les moindres des obstacles que les investissements devraient permettre au continent d’obvier.
Mieux de capitaux
Dans cette perspective, mais également d’un point de vue plus général, la Vice-présidente pour la Région Afrique de la Banque mondiale, a tenu à prévenir que « si le continent est ouvert aux courants d’affaires, il n’est cependant pas disposé à s’accommoder de n’importe quel type d’investissement ». Non grata y sont désormais « les capitaux irresponsables ». Pendant plusieurs décennies, ces investissements non encadrés par des conditionnalités de bonne gouvernance et d’efficacité y auraient alimenté la corruption et contribué plutôt à une dégradation du cadre et des conditions de vie générale. Les flux d’investissements les bienvenus en Afrique, maintenant, devront servir, au sens d’Obiageli Ezekwesili, « la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la promotion de la prospérité, le renforcement des entreprises nationales, la massification des possibilités de commerce, la création et/ou l’extension des marchés, la création d’emplois (décents) et le renforcement des capacités techniques des africains en vue de leur permettre d’être compétitifs dans l’économie mondiale actuelle du savoir et de la connaissance ».
Ce souci de mieux de capitaux ne devrait pas ralentir, l’afflux d’investissements qu’enregistre le continent depuis l’an 2000. A la Banque mondiale on y croit dure comme fer. Et on en veut pour preuve que les investissements étrangers directs (IED) en direction de l’Afrique ont été multipliés quasiment par neuf passant de 10 milliards de dollars US en 2000 à 88 milliards de dollars en 2008, -éclipsant les 42 milliards de dollars enregistrés par l’Inde en 2008 et approximant les 108 milliards de dollars attirés par la Chine. Le vent d’optimisme qui souffle dans les couloirs de l’institution de Bretton Woods est le même qui circule au siège de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba. De ce côté de l’Atlantique ont fait même le pari que le volume d’IED arrivant sur le continent franchisse la barre symbolique des 150 milliards de dollars d’ici à 2015. Pour Obiageli Ezekwesili, cela ne fait l’ombre d’aucun doute : « c’est l’heure de l’Afrique ! Cet avenir radieux du continent dont on a eu de cesse de nous parler, c’est maintenant ». A la bonne heure !
Louis S. Amédé
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