lundi 8 octobre 2012

Banque mondiale – Fmi :Un automne à Tokyo pour restaurer la croissance mondiale


Le cœur de Tokyo la capitale du Japon bat, depuis aujourd’hui, au rythme des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Fmi). De cette grand’messe des décideurs politiques et économiques de la planète, il est espéré par les organisations de la société civile, qu’il en sorte « quelques solutions concrètes pour sortir l’économie mondiale de la situation critique dans laquelle elle n’en finit pas d’être depuis la dernière crise financière de 2007-2008 ».

En effet, outre les Etats-Unis, le Japon et l’Europe qui peinent à redonner de l’allant à la croissance de leur économie, certains pays émergents, notamment la Chine et l’Inde,  commencent, eux aussi, à montrer des signes préoccupants d’essoufflement au plan économique. Et cette situation n’est pas sans nourrir de réelles préoccupations. Elle impose à tous les Etats, de trouver un bien meilleur équilibre, entre réduction de leur dette publique et leur politique de soutien à la croissance. Mais l’exercice est rendu d’autant complexe que la conjoncture économique générale est plutôt bien fragile.

Des assises globales

Conséquence, ces assises d’automne des institutions jumelles de Bretton Woods n’auront pas une thématique vedette. Au contraire, elles devront apporter des réponses à une panoplie de préoccupations. Celles-ci vont de la finalisation de la réforme du FMI visant à donner un peu plus de poids aux pays émergents pour laquelle les Etats-Unis  d’accord sur le principe traînent actuellement les pied pour donner son "OK" décisif pour la mise en œuvre, au ralentissement de la croissance dans les pays émergents, en passant par les défis auxquels doivent faire face, dans ce contexte, les pays en développement pour leur développement ; la crise persistante dans l’Eurozone et la capacité réelle du FMI à y faire appliquer ses remèdes, la nécessité de relancer l’emploi qui dans les pays en développement constitue un important facteur de réduction de la pauvreté…

« La fragilité de la situation économique mondiale actuel requiert que puissent être dissipées autant que possible les multiples inquiétudes qu’elle nourrit. Conséquemment ces assemblées annuelles ne peuvent être dominées par un seul sujet, elles ont donc un caractère plutôt global » expliquent en chœur les responsables du FMI et de la Banque mondiale. Soutenant, dans la foulée, que le défi du moment est de : « restaurer la croissance et booster le partage de la prospérité ». Manière de rassurer les délégués des 188 pays propriétaires des deux institutions financières internationales de leur détermination à agir de manière décisive à leur côté pour redonner du tonus à une économie mondiale en délicatesse depuis la récession globale consécutive à la crise de 2007-2008.
                                                                                          Louis S. Amédé, Tokyo

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