Les saisons ne connaissent plus. Il pleut quand il ne faut pas ou qu’il n’en faut quand il faut. Il fait chaud à contre saison. La prévisibilité saisonnière du temps variable certaine avant le début du 21ème siècle est depuis une décennie une variable aléatoire. Jouer à cache-cache avec les découpages saisonniers traditionnels, déjouer les prévisions météorologiques, dame nature, sans doute fatiguée des excès de tout genre, à elle infligée par nous les Hommes, a décidé, de prendre sa revanche. Astucieusement d’ailleurs, en nous mettant en face de nos responsabilités sous la forme de changement climatique.
Nos irrévérences d’hier et d’aujourd’hui encore, à son égard au nom du développement, nous valent les inondations par ci, les sècheresses par là, les tsunamis et autres ouragan dévastateurs ailleurs. Et ironie du sort, au tableau des conséquences du changement climatique, pays riches et pays pauvres sont logés à la même enseigne. A chacun son lot de catastrophes, de drames humanitaires. Des destructions naturelles qui sont autant d’avertissements à l’ensemble de notre humanité et surtout des interpellations bruyantes sur notre responsabilité individuelle et collective quant à la préservation de la planète.
A Durban (Afrique du Sud), dans quelques jours, le monde entier se réunira autour du climat. Et le meilleur acte de contrition qui pu y être fait, par tous, et plus singulièrement les pays développés, est de s’accorder sur l’avenir du Protocole de Kyoto pour après 2012 et conclure un accord légalement contraignant réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) de ces derniers, à l’origine des changements climatiques.
Louis S. Amédé
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